Agir vite en présence de mérules, ces vrais parasites du bois !

La mérule est un parasite du bois redoutable, on la nomme aussi “lèpre de maison”, c’est dire à quel point ses dangers sont importants. Ce champignon de la famille des lignivores développe un réseau de filaments, appelés rhizomorphes, qui lui permet une prolifération rapide et destructrice. En seulement quelques semaines, elle peut avoir gagné 10 centimètres dans sa progression. Ce qui l’attire ? L’humidité et l’obscurité. C’est donc dans les caves et sous-sols qu’elle ancre le plus souvent ses racines. Pour éviter que ce champignon, véritable fléau domestique, n’attaque votre maison, mieux vaut surveiller toute infiltration d’eau et remontées capillaires (mais aussi accumulation de bois et de cartons).

Attention, dangers !

C’est sur le bois humide que la mérule se nourrit, sa substance favorite ? La cellulose ! Une fois ses filaments développés, elle peut contaminer bien d’autres matériaux. En fait, la mérule prend appui sur le ciment humide pour atteindre les différentes boiseries, elle attaque donc aussi la maçonnerie. Pour ne rien arranger, ce champignon ravageur produit des spores, sortes de petites boules similaires à de la poussière, qui vont accélérer son développement en se logeant dans les courants d’air et sous les chaussures. Le champignon prolifère rapidement pouvant même atteindre les logements voisins. Ses principales menaces ?

• Un effritement et une destruction rapide des boiseries, des poutres, planchers, charpentes… 
• Une attaque massive de toute la structure mécanique du bâtiment, y compris des éléments de maçonnerie 
• Des sécrétions nocives pour la santé, engendrant crises d’asthme, sinusites, bronchites et autres soucis respiratoires

Vous l’aurez compris, la mérule est un véritable poison ! Une fois détectée, il est nécessaire, voire impératif, d’agir vite !

Mais comment la repérer ?

Le champignon apparaît dans les recoins et structures humides de votre bâtiment, au cœur même des murs et sous les planchers. Il est donc impossible de le repérer à l'œil nu. Et, lorsque les dégâts sont visibles, une peinture craquelée, un parquet gondolé, une boursouflure…, c’est le signe que la mérule a déjà bien étendu son action. Vous la reconnaîtrez à son aspect spongieux et à sa teinte jaunâtre ou brunâtre, à son odeur caractéristique. En général, quand ces signes vous sautent aux yeux (ou au nez), il n’est pas envisageable de venir à bout de ce lignivore sans manœuvres destructrices.

À faire, absolument

Aller chercher le mal à la racine : voici ce qu’il faut faire avant toute autre chose. La localisation de la source d'apparition de la mérule représente la seule solution efficace pour éradiquer le problème. Défaut de la ventilation, fuites d’eau, infiltrations, remontées capillaires mais aussi stockage trop important de cartons ou de bois…, la mérule est coriace et peut “naître” à bien des endroits. Une fois localisée, il conviendra de choisir le bon traitement curatif. Seul un professionnel sera habilité à l’appliquer et par la suite, à détruire tout ce qui aura été touché et infecté par le champignon. En fonction de la gravité de la situation, il se chargera de remplacer les boiseries atteintes par un autre bois ou par un matériau moins compatible avec l’humidité.

Pour ne pas endommager la résistance mécanique du bâti, il sera aussi indispensable de renforcer les structures endommagées et fragilisées. Enfin, sachez qu’il existe des insectes xylophages, aussi amateurs de bois que la mérule, qu’il faudra impérativement écarter grâce à un traitement spécifique du bois et de la charpente. On ne sera jamais trop prudent !

Un peu de prévention

Comme dit l'adage “mieux vaut prévenir que guérir”. Nous avons donc compilé quelques traitements préventifs efficaces, permettant de dissuader la mérule de venir faire son nid chez vous :

• Traiter les boiseries et les laisser respirer 
• Aérer quotidiennement votre logement 
• Réduire l’apparition d’eau stagnante et de buée 
• Investir dans un déshumidificateur le cas échéant 
• Réparer et prévenir les remontées capillaires ou fuites d’eau 
• Limiter le stockage de cartons et de bois à la cave 
• Installer une ouverture lumineuse à la cave, telle qu’un soupirail 
• Renforcer l’isolation du bâtiment

En tant que spécialiste en traitement de l’humidité, Ventil & Moi  prévient tout risque de contamination domestique. D’abord en solutionnant l’infiltration et l’écoulement d’eau, ensuite en appliquant un antifongique puissant qui éliminera le champignon et préviendra sa réapparition. Ne tentez pas d’y mettre les doigts et d’utiliser le premier produit ménager qui vous tombe sous la main. Celui-ci peut faire pire que mieux en accentuant les dangers d’une prolifération accrue. N'hésitez pas à nous contacter pour fixer un passage de notre équipe chez vous !